BOUILLE François Claude Amour (marqui de.) BAILLY Jean Sylvain BARBAROUX Charles Henri Marie BARÈRE DE VIEUZAC Bertrand BARNAVE Antoine BERTIER DE SAUVIGNY Louis Bénigne BESENVAL Pierre Victor (de) BEURNONVILLE Pierre Riel (comte puis marquis) BILLAUD-VARENNES Jacques Jean BONNEVILLE Nicolas (de) BOUILLE François Claude Amour (marqui de.) BOURBOTTE Pierre BRISSOT Chartres BROGLIE Victore François BUZOT François Nicolas Léonard CAMBACERES Jean-Jacques-Régis de ( 1753 - 1824 ). CAMBON Joseph CAMUS Armand Gaston CARNOT Lazare Nicolas Marguerite CARRA Jean-Louis CASTHELINEAU CHAPPE Claude (l'abbé) CHARLES X Charles de France, comte d'Artois CHAUMETTE Pierre Gaspard dit ANAXAGORAS (1763-1794) CLAVIERE Etienne COLLOT D'HERBOIS Jean Marie CONDÉ Louis Joseph de Bourbon ( prince de) CORDAY D'ARMONT Charlotte CUSTINE Adam Philippe DANTON Georges Jacques DE BRY Jean Antoine Joseph D'EGLANTINE Nazaire François Philippe FABRE DELACROIX Jean-François Lacroix, ou DELMAS Jean François Bertrand DESÈZE ou DE SÈZE Raymond Romain (comte) DESMOULLINS Camille DILLON Arthure (comte) DILLON Théobald ( chevalier de ) son frère DUBOIS-CRANCE Edmond Louis (dit Dubois de Crané) DUMOURIEZ Charles François DUPORT ou DU PORT Adrien Jean François FLESSELLES Jacques (de) FOULLON Joseph François FRAVRAS Thomas de MAHY (marquis de) GARAT Dominique Joseph GENSONNÉ Armand GILLET François GIRONDIN GONCHON Clément GRÉGOIRE Henry (l'abbé) GUADET Marguerite Elie GUYTON DE MORVEAU Louis Bernard (baron) HEBERT Jacques René HÉRAULT de SECHELLES Marie Jean ISNARD Honoré Maximin JOURDAN Mathieu Jouve (dit JOURDAN COUPE-TETE) LAFAYETTE Marie Joseph Paul Yves Roch Gilbert (marqui de.) LAMBESC Charles Eugène de LORRAINE duc d'ELBEUF et prince (de) LASOURCE Marie David Albin LAUNAY Bernard JORDAN (de) LAVOISIER Antoine Laurent LE CHAPELIER Isaac René Guy LE PELETIER de SAINT-FARGEAU LOUIS MICHEL LEFRANC Jean Georges de POMPIGNAN LINDET Jean Baptiste Robert LOUIS XVI LUCKNER Nicolas MAILHE Jean Baptiste MALESHERBES Chrétien Guillaume MANUEL Pierre louis MARAT Jean Paul MARIE-ANTOINETTE MERLIN Philippe Antoine (comte) MIRABEAU Honoré Gabriel RIQUETI (comte de) MOMORO Antoine François MOUNIER Jean Joseph NECKER Jacques (1732-1804) ORLÉANS Louis Philippe Joseph (duc d') PASCAL ou Pasquale Paoli PETION de VILLENEUVE Jérôme PHILIPPE EGALITE' Louis, Philippe, Joseph Duc d'Orléans PRIEUR DE LA MARNE Pierre Louis QUINETTE Nicolas Marie (baron de Rochemont) ROBESPIERRE Maximilien (de) ROCHAMBEAU Jean Baptiste Donatien de Vimeur (comte de) ROLAND de la Platière Jean Marie ROUGET DE L'ISLE Claude Joseph ROUX Jacques SAINT-JUST Louis Antoine SALICETTI Antoine Christophe SERVAN DE GERBEY Joseph SIEYÈS Emmanuel Joseph (dit l'abbé Sieyès) STOFFLET Jean Nicolas THÉROIGNE DE MÉRICOURT Anne-Josèphe Therwagne THOURET Jacques Guillaume TREILHARD Jean BaptisteVARLET Jean François VERGNIAUD Pierre Victurnien Général français Cluzel Saint Eble, le 19 novembre 1739 - Londres le 14 novembre 1800, Commandant en chef en 1790 de l'armée de Meuse, Sarre et Moselle, En bon monarchiste convaincu et irréductible, Bouillé entre dans la mémoire collective en réprimant sévèrement la révolte du régiment suisse de Châteauvieux à Nancy le 13 Août 1790..Il met ensuite toute son ardeur à tenter de faire émigrer le roi, et il s'en faut de peu qu'il n'y parvienne lors de la fuite de Varennes. Après l'échec de ses tentatives, il émigre le 22 juin 1791 et combat l'armée française dans les rangs du duc d'York. BOURBOTTE Pierre Bourbotte Pierre. Homme politique français (Avallon 1763 - Paris 1795) député montagnard à la Convention, il fut envoyé comme représentant en mission en Vendée puis à l'armée de Rhin-et-Moselle (1794). Lors de la réaction thermidorienne, il fut un des chefs du mouvement d'opposition populaire et appuya l'insurrection du 1er prairial an III. Condamné à mort, il attenta à ses jours. BRISSOT, Chartres le 14 janvier 1754 - guillotiné à Paris le 31 octobre 1793, chef du parti de la guerre: l'apprenti sorcier croyait donner un second souffle à la Révolution. Ce fut un ouragan qui emporta, avec bien d'autre, les têtes de la Gironde. Brissot, est un des plus équivoques que l'on puisse imaginer. Comme bien d'autres, Il semblait promis à une vie tranquille. Fils d'un restaurateur de Chartres, très à l'aise dans ses affaires, il avait été destiné à la basoche et placé comme clerc chez un procureur. Il s'était fait élire péniblement député de Paris et il rêvait d'un grand coup, à deux reprises, il avait habité Londres (où il avait failli être arrêté pour escroquerie) et fait un petit voyage aux Etats-Unis pour le compte du banquier suisse Claviéres, qui spéculait sur les fonds américains Guillotiner Opere, testi, documenti disponibili in: Gallica.BNF Brissot de Warville, Jacques-Pierre. La société des Amis des Noirs. http://gallica.bnf.fr/scripts/ConsultationTout.exe?O=N009331&E=0 Brissot de Warville, Jacques-Pierre Réflexions sur l'admission, aux états généraux, des députés de Saint-Domingue http://gallica.bnf.fr/scripts/ConsultationTout.exe?E=0&O=N041709 Brissot de Warville, Jacques-Pierre Adresse à l'Assemblée nationale, pour l'abolition de la traite des Noirs http://gallica.bnf.fr/scripts/ConsultationTout.exe?O=N041710&E=0 Brissot de Warville, Jacques-Pierre Recueil de quelques écrits, principalement extraits du "Patriote françois", relatifs à la discussion du parti à prendre pour le roi, et de la question sur le républicanisme et la monarchie http://gallica.bnf.fr/scripts/ConsultationTout.exe?E=0&O=N041712 Brissot de Warville, Jacques-Pierre Discours sur la nécessité de suspendre momentanément le paiement des liquidations au-dessus de 3,000 l., avant d'émettre de nouveaux assignats, & sur les finances en général : prononcé à l'Assemblée nationale dans la séance du 24 novembre 1791 ; impr. par ordre de l'Assemblée nationale http://gallica.bnf.fr/scripts/ConsultationTout.exe?E=0&O=N043377 Brissot de Warville, Jacques-Pierre Mémoire aux Etats généraux : sur la nécessité de rendre, dès ce moment, la presse libre, et surtout pour les journaux politiques http://gallica.bnf.fr/scripts/ConsultationTout.exe?E=0&O=N047951 Brissot de Warville, Jacques-Pierre Mémoires : 1754-1793. Tome I, 1754-1784 / par J. P. Brissot ; publ. avec étude critique et notes par Cl. Perroud http://gallica.bnf.fr/scripts/ConsultationTout.exe?E=0&O=N046742 Mémoires : 1754-1793 / par J.-P. Brissot. Tome II, 1784-1793 / publ. avec étude critique et notes par Cl. Perroud Brissot de Warville, Jacques-Pierre Discours sur la nécessité de suspendre momentanément le paiement des liquidations au-dessus de 3,000 l., avant d'émettre de nouveaux assignats, & sur les finances en général : prononcé à l'Assemblée nationale dans la séance du 24 novembre 1791 ; impr. par ordre de l'Assemblée nationale http://gallica.bnf.fr/scripts/ConsultationTout.exe?E=0&O=N043377 Brissot de Warville, Jacques-Pierre Plan de conduite pour les députés du peuple aux Etats-généraux de 1789 http://gallica.bnf.fr/scripts/ConsultationTout.exe?E=0&O=N047877 Brissot de Warville, Jacques-Pierre A tous les républicains de France : sur la Société des Jacobins de Paris http://gallica.bnf.fr/scripts/ConsultationTout.exe?E=0&O=N085303 BROGLIE Victore François Famille française descendant d'un noble Piémontais, Francesco Maria Broglia, qui prit du service en France en 1643 et reçut le titre de comte de Broglie. Son fils Victor Maurice (1646-1727), comte de Broglie, fut nommé maréchal de France en 1724 ® François Marie (1671-1745), troisième fils de Victor Maurice, maréchale de france (1734), remporta des victoires en Italie (Parme, Guastalla); il fut fait duc de Broglie en 1742 ® Victor François, duc de Broglie, fils de François Marie (le 19 octobre 1718- Müster, Westphalie 30 mars 1804), Il s'illustra durant la guerre de Sept Ans et fut nommé maréchal de France et prince du Saint-Empire en 1759. Il émigra sous la Révolution et commanda l'armé des princes en 1792 avant de servir la Russie. ® Charles Louis Victor (1756 - Paris 1794), député de la noblesse aux Etats généraux de 1789, il fut exécuté sous la Terreur. de BROGLIE, Victor François BUZOT François Nicolas Léonard Homme politique français, né à Evreux le 1er mars 1760 se donne la mort à Saint-Magne le 20 juin 1794, député girondin* à la Convention nationale*, ami de Mme Roland*. Son parti ayant été proscrit, il se suicida. © Petit Larousse 1969 Dans sa belle maison de la rue de la petit-Coté, à Evreux, il mène une vie studieuse d'homme de loi. Il a épousé une des ses cousines; contre faite et de treize ans, son aîné, assez riche. Il est très grand, il a une noble figure mélancolique, et il a un souci constant de son élégance, et pourtant il est loin d'être frivole. La perte d'un ami très cher a endeuillé sa jeunesse, et on ne lui connaît aucune liaison féminine. Il le dit lui même : "Jamais le libertinage ne flétrit mon cour, jamais un propos licencieux n'a souillé mes lèvres." Il aime plus que tout la solitude, les longues promenades méditatives dans les forêts avec, pour unique compagnie, la vie des hommes illustres auxquels il brûle de ressembler. © chronique de la Révolution édition Larousse CAMBACERES Jean-Jacques-Régis de ( 1753 - 1824 ). Cambacérès est né à Montpellier le 18 octobre 1753, décédé à Paris le 8 mars 1824. Il se fait remarquer dans son département comme président au tribunal criminel de l'Hérault. Il est juriste de formation. Elu, sous la Révolution, député à la Convention*, il vote avec réserve la mort du roi puis participe à la lutte contre les Girondins*. C'est presque la dernière fois que l'on entend parler de lui sous la Révolution. Enterré volontaire au Comité de Législation, il travaille sur ce qui sera bientôt le code civil de Napoléon. Cambacérès, archichancelier d'Empire en 1804, finit exilé comme régicide après la chute de l'empereur. Un révolutionnaire, Cambacérès ? Non pas, mais un homme habile à s'occuper de sa propre fortune. (c) Philippe Royet 1996-2000. Opere, testi, documenti disponibili in: Gallica.BNF Projet de code civil / Cambacérès http://gallica.bnf.fr/scripts/ConsultationTout.exe?E=0&O=N009370 Rapport et projet de décret sur les enfans naturels, présentés au nom du comité de législation / par le citoyen Cambacérès ; [fait à la] Convention nationale http://gallica.bnf.fr/scripts/ConsultationTout.exe?E=0&O=N042851 Projet de décret sur les enfans nés hors le mariage, présenté au nom du Comité de législation / par Cambacérès ; [à la] Convention nationale http://gallica.bnf.fr/scripts/ConsultationTout.exe?E=0&O=N042852 Nouveau rapport sur les articles d'appendice du titre IV du livre 1er, concernant les enfans nés hors du mariage,... / par Cambacérès,... ; [fait à la] Convention nationale Rapport et projets de résolutions sur un message du Directoire exécutif, du 11 ventôse : [dans la séance du 18 ventôse] / présentés par Cambacérès ; au nom de la Commission des finances ; [au] Corps législatif, Conseil des Cinq-cents http://gallica.bnf.fr/scripts/ConsultationTout.exe?E=0&O=N042858 CAMBON Joseph Homme politique français né à Montpellier le 10 juin 1756, décédé à Saint-Josse-Ten-Voode, près de Bruxelles le 15 février 1820. Député à l'Assemblée législative*, puis à la Convention* où il quitta la Plaine* pour se rallier aux Montagnards*, il fut membre du premier Comité de salut public* en avril juillet 1793, puis président du Comité des Finances jusqu'en 1795. Il tenta sans grand succès, d'enrayer l'inflammation et institua le grand livre de la Dette publique (24 août 1793), par lequel le nouveau régime reconnaissait les dettes de l'ancien. Hostile à Robespierre*, il vota contre lui le 8 Thermidor, contribuant à sa chute (9 Thermidor). Il fut néanmoins poursuivi sous la Convention thermidorienne et réussit à se cacher jusqu'à l'amnistie de l'an IV. Proscrit comme régicide (1815), il vécut en exil en Belgique. © Robert des noms propres Cambon embrasse la Révolution enfondant la Société des Amis de l'Égalité à Montpellier. Cette société, affiliée au club des jacobins, le chargea de rédiger une adresse à la Constituante après la fuite de Capet* à Varennes. Cette missive violemment anti-monarchique le fît connaître à Paris. Profitant de cette popularité récemment acquise, Cambon réussit à se faire élire à la Législative. Il y entre avec une solide réputation de patriote et de spécialiste des questions financières en raison de sa qualité de négociant. Il présente un rapport sur l'état de la trésorerie du royaume qui éblouit ses collègues ignorants. Favorable au cotés des Girondins* à la guerre en 1791, il s'oppose par la suite à la politique anti-girondine de la Montagne*. Réélu à la Convention*, il siège dans le premier Comité de salut public* et vote la mort de Capet.On lui doit le grand livre de la Dette publique, qui le 24 Août 1793, annonce que le régime Révolutionnaire reconnaît les dettes de l'ancien régime. Après le renouvellement du comité, Cambon est élu au comité des finances (Sous la Révolution, "Camboniser" est synonyme d'amener le désordre dans les finances de l'Etat, NEA) ; il s'y oppose à la politique de Robespierre* en s'opposant aux décrets de ventôse. Renseigné par le banquier Aigoin qu'il a placé près de Cambon, Robespierre accable le comité des finances dans son discours du 8 thermidor. Cambon se rebiffe et prend l'offensive : " Il est temps de dire la vérité tout entière : un seul homme paralyse la Convention ; cet homme c'est Robespierre. Jugez ". Il fait ainsi rapporter le décret qui autorise l'impression du discours de l'Incorruptible. Ce même jour, Cambon aurait écrit à son père : " demain, de Robespierre ou de moi, l'un des deux sera mort ". Par la suite, il prend la tête de l'insurrection du 12 germinal an III et est élu maire de Paris par la foule. Mal lui en pris : décrété d'arrestation, il doit se cacher jusqu'au vote d'un décret d'amnistie en 1795. Retiré en province, il est exilé comme tout les régicides au retour des bourbons et meurt en exil près de Bruxelles. Cambon, révolutionnaire convaincu, fut sans nul doute utile à la Révolution par ses capacités à gérer les finances d'un pays ruiné par des guerres interminables. Notice fournie par Yohan Senez pour Notes et Archives 1789-1794. CAMUS Armand Gaston Jurisconsulte, érudit et homme politique français né à Paris, décédé à Paris en 1804. Janséniste, avocat du clergé au parlement de Paris, il abandonna le barreau pour se livrer à des études de sciences naturelles (traduction et commentaire de l'histoire des animaux d'Aristote, 1783). Député du Tiers Etat au Etat généraux en 1789, il fut chargé par l'assemblée nationale constituante de l'organisation et la direction des Archives nationale. Député sous la Convention, il fit partie de la commission chargée d'enquêter sur la conduite de Dumouriez en 1793; celui-ci l'arrêta, le livra aux Autrichiens qui en décembre 1795 l'échangèrent contre la fille de Louis XVI (Madame Royale). Membre et président du Conseil des Cinq-Cents jusqu'en 1797, il s'opposa au consulat à vie. CARNOT Lazare Nicolas Marguerite Général, homme politique et savant français (surnommé l'Organisateur de la victoire ou le Grand Carnot), né à Nolay, bourgogne le 13 mai 1753, décédé à Magdebourg le 2 août 1823. Officier du génie avant la Révolution à laquelle in se rallia, il fut élu à l'Assemblée législative*, puis à la Convention* où il siégea avec les députés de la Plaine*, avant de rejoindre les Montagnards*. Membre du comité de salut public* en juillet 1793, où il s'occupa des questions militaire créant les quatoze armées de la République, il fut envoyé en mission auprès de l'armée du Nord commandée par Jourdan* et contribua à la victoire de Wattignies le 16 octobre 1793. Socialement modéré, voire conservateur, il prit position contre Robespierre*, Couthon*, Saint-Just*, lors des 8 et 9 thermidor (26 27 juillet 1794. Membre du Directoire* en 1795, il fut éliminé après le coup d'Etat du 18 fructidor an V (4 septembre 1799),. Rappelé après le 18 brumaire an VIII (9 novembre 1799), il fut nommé ministre de la guerre par Bonaparte mais démissionna dès 1800, et fit alors partie du tribunat. Ministre de l'interieur pendant les Cents-Jours, il fut banni comme régicide en 1816. Opere, testi, documenti disponibili in: Gallica.BNF Réponse de L.N.M. Carnot, citoyen français, l'un des fondateurs de la République et membre constitutionnel du directoire exécutif, au rapport fait sur la conjuration du 18 fructidor, au Conseil des Cinq-cents par J.Ch. Bailleul : au nom d'une commission spéciale http://gallica.bnf.fr/scripts/ConsultationTout.exe?E=0&O=N041357 Fête du 9 thermidor dans le canton de Sées, messidor an IV. Discours prononcés par le citoyen Bourdon, président de l'Administration centrale du département de l'Orne à l'occasion de la fête du 10 août, célébrée les 9 & 10 thermidor, an quatre de la République. Extrait du registre des délibérations de l'administration du département de l'Orne du 27 messidor, quatrième année républicaine / [signé Carnot] http://gallica.bnf.fr/scripts/ConsultationTout.exe?E=0&O=N041633 Rapport sur la levée d'une légion pour l'armée des Pyrénées / présenté au nom du Comité de défense générale ; par L. Carnot,... http://gallica.bnf.fr/scripts/ConsultationTout.exe?E=0&O=N043935 Campagne des français depuis le 8 septembre 1793, répondant au 22 fructidor de l'an 1er de la République française, jusqu'au 15 pluviôse an III : envoyé aux armées, aux corps administratifs et aux municipalités, par ordre de la Convention nationale / [par L. Carnot] http://gallica.bnf.fr/scripts/ConsultationTout.exe?E=0&O=N044253 Ordre, marche et cérémonies qui auront lieu pour la première audience de réception de l'ambassadeur ottoman, le 10 thermidor et pour les fêtes des 9 et 10 thermidor / [Carnot] http://gallica.bnf.fr/scripts/ConsultationTout.exe?E=0&O=N048722 Correspondance générale de Carnot. Tome premier, Août 1792-mars 1793 / publ. avec des notes historiques et biographiques par Etienne Charavay,... http://gallica.bnf.fr/scripts/ConsultationTout.exe?E=0&O=N049311 Correspondance générale de Carnot. Tome II, Mars-août 1793 / publ. avec des notes historiques et biographiques par Etienne Charavay http://gallica.bnf.fr/scripts/ConsultationTout.exe?E=0&O=N049312 Discours prononcé par le président du Directoire exécutif, à la fête de la reconnaissance et des victoires, célébrée au Champ de Mars, le 10 prairial, l'an quatrième de la République / [Carnot] ; [éd. par le Directoire exécutif] http://gallica.bnf.fr/scripts/ConsultationTout.exe?E=0&O=N057115 De l'esclavage colonial / par M. Carnot,... http://gallica.bnf.fr/scripts/ConsultationTout.exe?E=0&O=N083447 Discours préliminaire de la 3e édition du Traité de la défense des places fortes / par M. [Lazare-Nicolas-Marguerite] Carnot,... http://gallica.bnf.fr/scripts/ConsultationTout.exe?E=0&O=N084012 Campagnes des Français / par [Lazare-Nicolas-Marguerite] Carnot http://gallica.bnf.fr/scripts/ConsultationTout.exe?E=0&O=N084019 Exploits des Français depuis le 22 fructidor an I jusqu'au 15 pluviôse an III... / par le citoyen [Lazare-Nicolas-Marguerite] Carnot,... http://gallica.bnf.fr/scripts/ConsultationTout.exe?E=0&O=N084020 Dépêches officielles envoyées par le général Masséna au ministre de la Guerre... / (signé : Carnot. 30 prairial an VIII.) http://gallica.bnf.fr/scripts/ConsultationTout.exe?E=0&O=N084021 Discours des orateurs / Lazare Carnot http://gallica.bnf.fr/scripts/ConsultationTout.exe?E=0&O=N084022 Système général des opérations militaires de la campagne prochaine, 14 pluviôse, l'an II (2 février 1794) / Lazare Carnot http://gallica.bnf.fr/scripts/ConsultationTout.exe?E=0&O=N086491 Chappe Discours pour la fête des époux, prononcé par le président de l'administration municipale du septième arrondissement du canton de Paris, le 10 floréal, an VI de la république / [par M. Chappe] http://gallica.bnf.fr/scripts/ConsultationTout.exe?E=0&O=N042823 Discours des jeunes citoyens du bataillon de l'abbaye Saint-Germain, partant sur les frontières, à la section des quatre nations / [singé : Allimant, George Louis Chappe]. Réponse du président / [singé : le Gangneur, président] http://gallica.bnf.fr/scripts/ConsultationTout.exe?E=0&O=N043963 chaumette Mémoires de Chaumette sur la Révolution du 10 août 1792 / avec une introd. et des notes par F.-A. Aulard http://gallica.bnf.fr/scripts/ConsultationTout.exe?E=0&O=N040095 Papiers de Chaumette / publ. avec une introd. et des notes par F. Braesch ; [éd. par la] Société de l'histoire de la Révolution française http://gallica.bnf.fr/scripts/ConsultationTout.exe?E=0&O=N040096 Discours tenu le 27 brumaire an II, Les tu & les vous / [de M. Chaumette] ; [à la] Convention nationale http://gallica.bnf.fr/scripts/ConsultationTout.exe?E=0&O=N042697 Discours prononcé par le citoyen Chaumette, au nom de la Commune de Paris, le décadi 30 pluviôse, l'an II de la République française, une et indivisible, à la fête célébrée à Paris, en réjouissance de l'abolition de l'esclavage / impr. par ordre de la Convention nationale http://gallica.bnf.fr/scripts/ConsultationTout.exe?E=0&O=N044810 Mémoires de Chaumette sur la Révolution du 10 août 1792 / avec une introd. et des notes par F.-A. Aulard http://gallica.bnf.fr/scripts/ConsultationTout.exe?E=0&O=N046744 CARRA Jean-Louis Né à Pont de Veyle (Ain) le 9 mars 1742. Fils d'un commissaire aux droits seigneuriaux, il espérait entrer au service de l'état mais ayant été accusé d'un vol cela ne lui fut pas possible et même il fut dans l'obligation de s'exiler. Pour cette région il voyagea en Europe et sera le secrétaire de l'hospodar de Moldavie. Il est intéressant de noter que comme Marat*, avant la Révolution et avant donc d'entreprendre une carrière de journaliste, il étudiera la physique et l'électricité. En 1782, il publiera un ouvrage intitulé " Système de la Raison, ou le Prophète philosophe " dans lequel il développera des idées matérialistes antireligieuses et antimonarchistes. Il prônera la violence comme moyen de lutte contre la superstition et contre la tyrannie. C'est donc avec enthousiasme qu'il accueillera la Révolution. Dés octobre 1789 il fondera avec Mercier les " Annales patriotiques et littéraires ", journal qui aura un succès absolument fabuleux puisque lu dans toute la France et commenté dans de nombreux Clubs Jacobins* de province. Pourtant Carra développera souvent des positions très surprenantes et qui lui vaudrons de nombreuses critiques. En effet en janvier 1792, il proposera que le Trône de France soit confié au duc d'York fils du roi d'Angleterre, le 26 juillet 1792 c'est au duc de Brunswick qu'il pensera pour le même poste ! ! Cela ne l'empêchera pas quelques jours plus tard, après le manifeste du même duc de se féliciter des événement du 10 août qui renversèrent la monarchie. Ses prises de positions ne seront pas un obstacle à son élection à la Convention*. L'influence et la popularité qu'il avait acquise du fait de son journal permirent qu'il y soit envoyé par huit départements, il optera pour la Saône et Loire. Il sera ainsi, si l'on peut dire, le député le mieux élu. Dés le début de la session il sera envoyé en mission aux armées avec Prieur de la Marne et Sillery. Il suivirent l'armée de Kellermann. Au procès de Louis XVI, il votera contre l'appel au peuple pour la mort et contre le sursis. En mars il sera envoyé en mission avec Auguis en mission dans les Deux-Sèvres et la Vendée pour organiser le recrutement. Le 30 avril il repartira en Vendée avec Bernard de Saintes et Guimbertau représentant à l'armée de La Rochelle pour organiser la lutte contre les insurgés de Vendée. Il aura alors des positions modérés en défendant le général Quétineau qui s'était fait battre à Thouars. Il présenta ce général au Comité de Salut Public* comme un bon républicain victime de la lâcheté de ses soldats. Cette position fut contesté par les autres représentants en mission qui sollicitèrent et obtinrent le rappel de Carra le 13 juin. N'ayant pas pris parti dans la lutte qui avait opposée Girondins* et Montagnards*, il ne fut d'abord pas inquiété. Mais bientôt ses écrits anciens par lesquels il proposait Brunswick ou le duc d'York comme roi de France, lui furent reprochés et il fut dénoncé comme royaliste. Il fut donc décrété d'arrestation le 2 août puis mis en accusation sur rapport d'Amar le 3 octobre et inclus dans le procès des Girondins avec lesquels pourtant il n'avait pas vraiment de rapport. Condamné à mort le 9 brumaire de l'an II, il sera exécuté le 10. Système de la raison ou Le prophète philosophe / par M. Carra http://gallica.bnf.fr/scripts/ConsultationTout.exe?E=0&O=N006476 J.L Carra, à ses frères et amis les fédérés des quatre-vingt-trois départemens http://gallica.bnf.fr/scripts/ConsultationTout.exe?E=0&O=N040875 M. de Calonne tout entier, tel qu'il s'est comporté dans l'administration des finances, dans son commissariat de Bretagne, etc. : avec une analyse de sa requête au Roi et de sa réponse à l'écrit de M. Necker / ouvrage critique, politique et moral par M. Carra http://gallica.bnf.fr/scripts/ConsultationTout.exe?E=0&O=N046982 [Un] petit mot de réponse à M. de Calonne, sur sa Requête au roi / par M. Carra http://gallica.bnf.fr/scripts/ConsultationTout.exe?E=0&O=N046983 [L']an 1787 : précis de l'administration de la bibliothèque du Roi, sous M. Lenoir / [par J.-L. Carra] http://gallica.bnf.fr/scripts/ConsultationTout.exe?E=0&O=N047048 [L']orateur des Etats-généraux pour 1789 / [par Carra] http://gallica.bnf.fr/scripts/ConsultationTout.exe?E=0&O=N047468 CASTHELINEAU chef Vendéen (Pin-en-Mauges 1759 - Saint-Florent-le-Vieil 1793) voiturier de profession et accessoirement sacristain de son village, le " Saint d'Anjou " (son surnom) n'était qu'un paysan héroïque et illettré Premier généralissime de la grande armée catholique et royale, il sera tué au siège de Nantes, en juin 1793 CHAPPE Claude (l'abbé) Né à Dornes (Nièvre) le 22 décembre 1744. Enfant d'une riche famille de marchands il entra dans les ordres et se fit remarquer comme prédicateur à la paroisse de Saint Roch à Paris. Lors d'un sermon en présence du roi il dira : " il faut des rois et non des tyrans, il faut des sujets et non des esclaves ". Cette prise de position lui vaudra d'être blâmé. Lors de la convocation des Etats Généraux, il participera très activement aux assemblées de sections et rédigera le cahier de doléance du clergé de Saint Roch. Il sera un des vainqueurs de la Bastille ou il risqua même sa vie. Il défendra des positions très à gauche soutenant à fond les patriotes et sera même accusé de prôner la loi agraire, il utilisera pour développer ses théories un journal appelé la Bouche de fer. Au Club des Jacobins de Paris il précisera sa profession de fois en avril 1791 : " La liberté sans laquelle on n'est pas d'homme ; l'égalité des droit sans laquelle on n'est pas citoyen ; la souveraineté du peuple sans laquelle il n'existe ni liberté ni égalité... ". A cette époque il était encore un patriote au fait de sa popularité. Le 1er mai il sera sacré à Paris évêque constitutionnel da Calvados et en septembre, ce département l'enverra siéger à l'Assemblée Législative le premier sur treize. A l'Assemblée bien que continuant à défendre des positions de gauche, il se rapprochera de Roland et de Brissot. Il déclarera qu'il n'y a pas lieu à mettre en accusation Narbonne et l'aidera à fuir. Cela est ses attaques contre Marat le feront exclure des Jacobins le 17 septembre 1792. Mais entre temps il avait été réélu à la Convention à nouveau le premier. Dés le début de la session ses positions ne se distinguerons plus de celles des Girondins et lors de sa mission dans l'Yonne en octobre il sera un chaud laudateur de Roland, il se montrera très critique envers les taxateurs qu'il qualifiera d'anarchistes. On remarquera qu'il avait alors bien changé et que ses positions " populaires " n'étaient plus que souvenirs. Dans le procès du roi, il refusera d'abord de se prononcer sur la mise en accusation du monarque, puis votera pour l'appel au peuple, la détention et le sursis. Par contre il votera la mise en accusation de Marat. Son " Journal des Amis " créés pour soutenir la Gironde n'eut que peu de succès. Il s'opposera encore au mariage des prêtres et attaquera fermement la Commune de Paris. Il sera donc inclus sur la liste de ceux que les sections désiraient voir exclure de la Convention, pourtant il ne sera pas décrété d'arrestation le 2 juin 1793. Ce n'est qu'après l'assassinat de Marat qu'il fut accusé d'avoir été en relation avec Charlotte Corday et mis en état d'arrestation. Il fut donc assez logiquement inclus dans le procès des Girondins, condamné à mort et exécuté le 10 brumaire de l'an II. On dit qu'avant son exécution il se fit relever de l'apostasie et confessa certains de ses collègues. Discours pour la fête des époux, prononcé par le président de l'administration municipale du septième arrondissement du canton de Paris, le 10 floréal, an VI de la république / [par M. Chappe] http://gallica.bnf.fr/scripts/ConsultationTout.exe?E=0&O=N042823 Discours des jeunes citoyens du bataillon de l'abbaye Saint-Germain, partant sur les frontières, à la section des quatre nations / [singé : Allimant, George Louis Chappe]. Réponse du président / [singé : le Gangneur, président] http://gallica.bnf.fr/scripts/ConsultationTout.exe?E=0&O=N043963 CHARLES X Charles de France, comte d'Artois Né à Versailles le 9 octobre 1757, mort à Goritz le 6 novenbre 1836 Emigré en 1789, dès le lendemain de la prise de la Bastille, le comte d'artois, frère cadet de Louix XVI, parcourt les diverses cors d'Europe où il mène une vie de débauche et d'intrigues. Il rentre à Paris après la déchéance de l'Empereur (avril 1814), mais s'enfuit à Grand pendant les Cent-Jours (1815). De retour en France sous la Restauration, il devint chef du parti ultra-royaliste. Il montre sur le trône à la mort de son frère Louis XVIII en 1824 et est sacré à Reims le 29 mars 1825 sous le nom de Charles X. Partisan de la monarchie absolue, il rétablit la censure, le droit d'ainesse, dissout la Chambre et, après l'échec du ministère Martignac, confie le gouvernement à un ultra, le prince Jules de Polignac en 1829. L'année suivante, les insurrections de Juillet, nées du mécontentement général, le contraignent à abdiquer le 2 aout 1830. Le souverain déchu s'exile en Angleterre, puis en Autriche en 1832, et enfin à Gorizia, dans le Frioul en 1836, où il meurt du choléra. CHAUMETTE PIERRE GASPARD dit ANAXAGORAS (1763-1794) Né à Nevers le 24 mai 1763, guillotiné à Paris le 13 avril 1794, Chaumette navigue comme mousse puis comme timonier. Il étudie la médecine à Paris en 1789, puis devient rédacteur aux Révolutions de Paris en 1790. Entré au club des Cordeliers*, il s'y fait, comme à la section du Théâtre-Français, le porte-parole des couches les plus déshéritées de la population des faubourgs. Après la fuite à Varennes en juin 1791, il participe activement au mouvement qui demande la déchéance de Louis XVI et aboutit à la fusillade du Champ-de-Mars* (17 juill. 1791). Il joue un rôle important dans la préparation de la journée du 10 août 1792 qui entraîne la chute de la royauté. Élu membre de la Commune insurrectionnelle, il en devient le procureur. Nommé commissaire du pouvoir exécutif dans le Calvados le 28 août 1792, il y restera un mois et sera donc absent lors des massacres de Septembre. Il s'efforce, comme administrateur municipal, de "rendre moins misérable la condition des pauvres et des faibles". Ennemi acharné de la Gironde, il se lance avec frénésie dans la campagne de déchristianisation de la fin de 1793. Mais il rencontre l'hostilité profonde de Robespierre*, qui lui reproche surtout d'avoir donné à la commune de Paris une puissance inquiétante et croit voir en lui, comme il est l'ami d'Anacharsis Cloots*, un agent de l'étranger. Il fait partie d'un groupe disparate (la veuve de Hébert*, Lucile Desmoulins*, le général Dillon*, l'évêque Gobel*) qui comparaît le 21 germinal an II devant le Tribunal révolutionnaire. Il est accusé d'avoir voulu "anéantir toute morale" et d'avoir été payé "par l'or de Pitt": il sera guillotiné le 24 germinal. ___________________________________ © 1998 Encyclopædia Universalis France S.A. Mémoires de Chaumette sur la Révolution du 10 août 1792 / avec une introd. et des notes par F.-A. Aulard http://gallica.bnf.fr/scripts/ConsultationTout.exe?E=0&O=N040095 Papiers de Chaumette / publ. avec une introd. et des notes par F. Braesch ; [éd. par la] Société de l'histoire de la Révolution française http://gallica.bnf.fr/scripts/ConsultationTout.exe?E=0&O=N040096 Discours tenu le 27 brumaire an II, Les tu & les vous / [de M. Chaumette] ; [à la] Convention nationale http://gallica.bnf.fr/scripts/ConsultationTout.exe?E=0&O=N042697 Discours prononcé par le citoyen Chaumette, au nom de la Commune de Paris, le décadi 30 pluviôse, l'an II de la République française, une et indivisible, à la fête célébrée à Paris, en réjouissance de l'abolition de l'esclavage / impr. par ordre de la Convention nationale http://gallica.bnf.fr/scripts/ConsultationTout.exe?E=0&O=N044810 Mémoires de Chaumette sur la Révolution du 10 août 1792 / avec une introd. et des notes par F.-A. Aulard http://gallica.bnf.fr/scripts/ConsultationTout.exe?E=0&O=N046744 CLAVIERE Etienne Clavière Etienne (Genève le 29 janvier 1735) Banquier genevois établi à Paris en 1782 et fut élu député à la législative, il reçut le portefeuille des finances lors du ministère girondin ( mars-juin 1792), renvoyé par Louis XVI juin 1792, il retrouva ce poste après le 10 août 1792, il fut décrété d'accusation avec les Girondins* le 2 juin 1793 et se suicida en prison pour échapper à la COLLOT D'HERBOIS Jean Marie Homme politique français (Paris le 19 juin 1750 - Sinnamary, Guyane le 8 juin 1796) Conventionnel, il réprima avec violence l'insurrection royaliste de Lyon (1793), s'opposa à Robespierre le 9 thermidor mais fut cependant déporté en Gyanne Acteur et auteur de comédies et de l'Almanache du père Gérard en 1791 considéré comme le meilleur almanach patriotique par le Club des jacobins, il fut membre de la Commune insurrectionnelle de Paris, après le 10 août 1792 et prit part aux masacres de Septembre 1792, député montagnard à la Convention et entré au Comité de salut public en septembre 1793, il s'occupa de politique intérieure. Partisan et organisateur de la Terreur, il dirigea avec fouché la répréssion de l'insurrection fédéraliste et royaliste de Lyon en novembre 1793. Hostil à Robespierre, il contribua, comme présidant de la Convention, à sa chute. Il fut néanmoins déporté en Guyane avec plusieurs député montagnards en Avril 1795, après les journées des 12 et 13 germinal an III. © LE ROBERT des noms propres. Opere, testi, documenti disponibili in: Gallica.BNF Rapport fait au nom du Comité de salut public, liquidation et secours, réunis, sur les pensions, indemnités et secours à payer aux familles des défenseurs de la patrie : séance du 14 prairial / par Collot-d'Herbois ; [à la] Convention nationale http://gallica.bnf.fr/scripts/ConsultationTout.exe?E=0&O=N041510 Rapport et projet de décret, fait au nom du Comité de salut public, sur les secours, indemnités & pensions à répartir aux défenseurs de la patrie & à leurs familles / par Collot-d'Herbois ; [à la] Convention nationale http://gallica.bnf.fr/scripts/ConsultationTout.exe?E=0&O=N043122 Proclamation des citoyens députés commissaires de la Convention nationale, dans les départements de la Nièvre & du Loiret, du 13 avril 1793 / [par M. Collot-d'Herbois] http://gallica.bnf.fr/scripts/ConsultationTout.exe?E=0&O=N044762 [Le] paysan magistrat : comédie en cinq actes et en prose / par M. Collot d'Herbois http://gallica.bnf.fr/scripts/ConsultationTout.exe?E=0&O=N048238 Discours de M. Collot-D'Herbois : défenseur officieux des soldats de Châteauvieux : prononcé le lundi 9 avril 1792 / imprimé sur ordre de l'Assemblée nationale http://gallica.bnf.fr/scripts/ConsultationTout.exe?E=0&O=N048633 Almanach du père Gérard, pour l'année 1792 : ouvrage qui a remporté le prix proposé par la Société des amis de la Constitution, séante aux jacobins à Paris / par J. M. Collot-d'Herbois http://gallica.bnf.fr/scripts/ConsultationTout.exe?E=0&O=N048793 Nouvelle méthode d'enseigner l'ABC et à épeller aux enfans en les amusant par des figures agréables et propres à leur faire faire des progrès dans la lecture / [signé : Collot-d'Herbois,... Durand-Maillane, Ducos... [et al.]] http://gallica.bnf.fr/scripts/ConsultationTout.exe?E=0&O=N057174 Mémoires inédits et correspondance, accompagnés de notices biographiques sur Billaud-Varenne et Collot-d'Herbois... http://gallica.bnf.fr/scripts/ConsultationTout.exe?E=0&O=N073381 [Le] bon Angevin ou L'hommage du coeur : comédie en un acte / par M. Collot d'Herbois http://gallica.bnf.fr/scripts/ConsultationTout.exe?E=0&O=N085900 [Le] vrai généreux ou Les bons mariages : petit drame villageois en un acte et en prose / par M. Collot d'Herbois http://gallica.bnf.fr/scripts/ConsultationTout.exe?E=0&O=N085901 [Le] bénéfice : comédie proverbe en un acte et en prose / par M. Collot d'Herbois http://gallica.bnf.fr/scripts/ConsultationTout.exe?E=0&O=N085902 Lucie ou Les parens imprudens : drame en cinq actes et en prose / par M. Collot d'Herbois http://gallica.bnf.fr/scripts/ConsultationTout.exe?E=0&O=N085903 CONDÉ Louis Joseph de Bourbon ( prince de) Homme de guerre français né à Chantilly le 9 août 1736, décédé à paris le 13 mai 1818. Dès l'âge de quinze ans, il reçut le titre de grand maître de la Maison du roi et le gouvernement de la Bourgogne qu'il administra, après avoir participé à la guerre de sept Ans. Son opposition au ministère de Maupeou, ses prises de position en faveur des réformes lors de l'Assemblée des Notables de 1787 le faisaient passer pour un prince libéral. Toutefois, il vota contre le doublement du Tiers Etat lors de l'Assemblée des Notables de 1788, et peu après la prise de la Bastille (du 14 juillet 1789) émigra aux Pays-Bas, à Turin puis à Worms. Consitéré comme l'un des principaux chefs de l'émigration, il prit à partir de 1792 une part active à la lutte contre les armées républicaines en créant un "corps de garde", l'armée de Condé, qui opéra d'abord en Alsace, puis se replia en Russie après Campoformio en 1797 et fut dissoute en 1801. Retiré en Angleterre, le prince de Condé revint en France sous la Restauration. CORDAY D'ARMONT Charlotte Révolutionnaire française (St Saturmin des Ligneries le 28 juillet 1768 - Paris le 16 juillet 1793)
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LA RIVOLUZIONE FRANCESE ED IL CLERO

VICENDE POSIZIONE CLERO DURANTE LA RIVOLUZIONE FRANCESE
 
Posizione del Clero durante la Rivoluzione Francese. Una ghigliottina custodita nel museo
 

LE VICENDE LEGATE ALLA COSTITUZIONE CIVILE DEL CLERO Poco tempo dopo la soppressione degli ordini religiosi, a conferma che il governo rivoluzionario era intenzionato a servirsi della religione come prima se ne serviva l'ancien régime, cioè per confermare il sistema politico vigente, si obbligarono tutti i preti a leggere e commentare dai pulpiti delle loro chiese le decisioni della Costituente. Cosa che venne fatta, a dire il vero, senza troppe difficoltà. Anzi, nel Midì il problema che il governo doveva affrontare era l'opposto, ovvero quello di come impedire ai preti cattolici di considerarsi gli unici autorizzati a svolgere tale propaganda. L'Assemblea infatti si era già espressa a favore della libertà di culto e cercava di non discriminare ugonotti ed ebrei. Conformemente allo spirito democratico della Dichiarazione dei diritti dell'uomo e alle molte misure politico-giuridiche prese dall'Assemblea, si approvò nell'estate del '90 l'importantissima Costituzione civile del clero, con la quale, in aperta violazione del Concordato del 1516: 1) si riorganizzava la distribuzione geografica delle diocesi e delle parrocchie, facendole coincidere con le nuove circoscrizioni amministrative (il loro numero ovviamente diminuiva di parecchio, tanto che d'ora in poi tutti i vescovi della nazione vengono posti sotto l'autorità di 10 metropoliti e il numero massimo di fedeli per costituire una parrocchia diventa di 6.000); 2) si regolamentava il trattamento economico degli ecclesiastici, che diventano così funzionari stipendiati dallo Stato, tenuti a esercitare il ministero gratuitamente (qui gli uffici riconosciuti sono solo sette: metropolita, vescovo, parroco e quattro tipi di vicari); 3) infine si stabiliva il nuovo sistema di elezione popolare dei vescovi e dei sacerdoti, accogliendo le richieste del partito gallicano-giansenista di eleggere vescovi e parroci, rispettivamente, da assemblee dipartimentali e distrettuali, composte da cittadini attivi (inclusi ebrei e protestanti) che pagavano tasse pari a dieci giorni di lavoro. Poteva essere eletto vescovo solo chi avesse esercitato il ministero pastorale per quindici anni entro i confini della diocesi, parroco chi l'aveva svolto per almeno cinque anni. In sostanza i vescovi dovevano ricevere l'istituzione canonica dal metropolita del loro dipartimento (se il metropolita mancava era sufficiente il vescovo più anziano, se era contrario si poteva ricorrere a due notai). Al papa si riconosceva un semplice primato d'onore, ovvero il diritto di essere informato della nuova elezione. I vescovi erano altresì obbligati a risiedere in diocesi e i loro atti diventavano legittimi solo se suffragati dal consenso del consiglio episcopale, ordinario e permanente, formato dai rappresentanti dei parroci (quest'ultimi potevano scegliere i loro vicari sulla base di una lista ammessa dal vescovo). Come si può notare, il tentativo era quello di democratizzare la vita della chiesa cattolica, prendendo come modelli ampi aspetti delle confessioni protestante, anglicana e ortodossa. In ciò vi era pure l'ambizione di riportare il cattolicesimo francese alle origini del cristianesimo, cioè al tempo in cui la vita religiosa ruotava attorno alla figura del vescovo, la cui credibilità e legittimità dipendeva sempre e comunque ex consensu ecclesiae, mentre a livello nazionale il metropolita svolgeva funzioni di indirizzo e coordinamento, senza pretendere alcun riconoscimento giurisdizionale particolare. Una strutturazione ecclesiastica assai somigliante a quella ortodossa dell'est europeo, che certo molto più della cattolica era rimasta legata all'ideale di cristianità dei Padri. Spinte insomma da idee gianseniste (cioè antipapali), da idee presbiteriane (cioè antiepiscopali) e da idee richeriste, tendenti a porre il potere ecclesiastico sotto il controllo di quello politico, le forze gallicane -rappresentate da avvocati e giuristi di fama, come Treilhard, Lanjuinais, Martineau, Durand de Maillane- cercarono di superare il Concordato del 1516, prospettando una chiesa nazionale indipendente da Roma e altrettanto vincolata allo Stato francese. L'Assemblea nazionale promulgò la Costituzione dopo aver ascoltato il rapporto del comitato ecclesiastico, ma quest'ultimo forse non avrebbe approvato il progetto così in fretta se l'Assemblea stessa, in un secondo momento, non l'avesse costretto ad accettare una quindicina di riformatori convinti. L'art. su cui il dissenso era molto forte riguardava appunto quello del conferimento delle cariche. L'alto clero, ritenendosi un corpo politico, non voleva perdere i suoi legami internazionali con lo stato pontificio, soprattutto in considerazione del fatto ch'esso, nella sua grande maggioranza, s'era piegato alle esigenze della rivoluzione più che altro per necessità e quieto vivere. Guidati da Boisgelin, arcivescovo d'Aix, 30 dei 32 vescovi deputati all'Assemblea (i dissenzienti erano Talleyrand e Gobel), decisero di pubblicare una Esposizione dei principi sulla Costituzione civile del clero, in cui protestavano contro una modifica dello statuto della chiesa cattolica, avvenuta senza negoziato con il papato o per lo meno senza la possibilità di convocare i sinodi provinciali se non addirittura un concilio nazionale. Dopo qualche settimana i vescovi firmatari erano diventati 93. Il polemista Barruel aveva consigliato, ma invano, un compromesso: che il papa potesse delegare ai metropoliti il diritto di confermare i vescovi. Questo per lui significava 'battezzare' la Costituzione del clero. La rivendicazione dell'episcopato a una piena autonomia disciplinare era senz'altro giustificata, anche perché esso aveva esplicitamente dichiarato che l'opposizione alla grande riforma non implicava quella alla rivoluzione. Ma la Costituente, limitata da scelte di natura "classista", in quanto prevalentemente composta da ceti borghesi, non voleva sentir parlare di concilio nazionale. In gioco non era soltanto l'esigenza del governo di controllare gli effetti politici di determinate decisioni innovative prese in materia di religione, ma anche l'esigenza di indirizzare tali decisioni verso un certo modo di concepire e vivere la religione. In altre parole, l'Assemblea rifiutò l'idea di convocare un concilio non solo perché temeva che questo venisse strumentalizzato per fini eversivi e destabilizzanti (il che però non giustifica il rifiuto), ma anche perché voleva essere sicura che i cattolici fossero dalla sua parte, anche a costo d'intromettersi nella loro vita ecclesiale (il che, come noto, crea sempre effetti opposti a quelli desiderati). La Costituzione del clero -dirà J. Jaurès- "laicizzava la chiesa stessa" e mai l'Assemblea avrebbe permesso che il clero si ricostituisse come ordine. La convinzione che l'ideale democratico-religioso fosse giusto appariva come un motivo sufficiente per imporlo, senza compromesso alcuno, anche a chi la pensava in modo completamente diverso. Sperare poi che il pontefice approvasse una riforma del genere pare troppo assurdo per credere che fosse davvero questa l'intenzione dei costituenti. Pio VI aveva già condannato, seppure ufficiosamente, sia la proibizione dei voti monastici che la Dichiarazione dei diritti dell'uomo. Il governo aveva in realtà bisogno di un pretesto per giustificare la necessità di una dittatura democratico-borghese, sul modello, già collaudato, della monarchia inglese che, ai tempi dei Tudor, si era servita della mancata ratifica papale al divorzio di Enrico VIII da Caterina d'Aragona per imporre a Roma lo scisma. L'esigenza di una dittatura borghese dipendeva appunto dal fatto che il popolo, e cioè i contadini, gli operai, gli artigiani e i piccoli proprietari, già rimasto deluso dalla natura antidemocratica di talune risoluzioni della Costituente (negli anni 1789-91 l'Assemblea approvò anche delle leggi per reprimere gli scioperi e le rivolte popolari -vedi quella Le Chapelier), tendeva ad appoggiare con minor entusiasmo il governo al potere. Di fronte al temporeggiare calcolato del papa, che si era limitato a "brevi" indirizzati al re e ai prelati contro la Costituzione civile, in quanto sperava che la monarchia riprendesse le redini del paese o che fosse comunque una grande maggioranza del clero a chiedergli d'intervenire pubblicamente (a ciò va aggiunta la paura di ripetere, mutatis mutandis, la rottura anglicana e di perdere Avignone e il contado Venassino, i cui cittadini reclamavano l'annessione alla Francia)- di fronte dunque a questo atteggiamento, l'Assemblea, esasperata dalla resistenza che avvertiva da parte del clero più conservatore, pretese, aggiungendo errore su errore, l'applicazione per legge della Costituzione del clero, cui il re, forzatamente, aveva dato il consenso. E siccome le proteste non mancarono (a Nimes 300 morti in sanguinosi incidenti!),essa impose a tutti gli ecclesiastici funzionari un giuramento di fedeltà alla nazione, al re e alla legge, pena l'interdizione dagli uffici o la privazione dello stipendio (nel senso cioè che quanti vi si fossero opposti sarebbero stati sostituiti e nel peggiore dei casi considerati dei sovversivi). Anche Talleyrand, nella sue Memorie, ammise il grave errore politico di questa decisione. Il risultato fu assai deludente per i rivoluzionari: i 2/3 degli ecclesiastici deputati alla Costituente, tutti i vescovi, eccetto sette (fra questi Talleyrand e Loménie de Brienne), nonché la metà del clero parrocchiale rifiutarono di prestare il giuramento. Come mai solo la metà dei sacerdoti lo spiega il Dansette, sottolineando che "le eccessive preoccupazioni terrene, l'abbandono delle virtù cristiane, tolsero ogni valore esemplare all'opposizione dell'episcopato": il basso clero, specie quello urbano, si sentì di agire diversamente. Lo scisma tuttavia era scoppiato e la guerra civile per motivi religiosi era alle porte. Ora i partiti cattolici su posizioni contrapposte erano due: quello costituzionale (o giurato) e quello refrattario. Con quest'ultimo la storiografia marxista non è mai stata molto tenera, ma qui bisogna fare dei distinguo. Che i refrattari, ancora prima della Costituzione civile, avessero tenuto, nel complesso, un comportamento ambiguo, benché non dichiaratamente ostile, nei confronti della rivoluzione, è fuor di dubbio. Ed è altresì pacifico che la loro decisione di rifiutare la riforma democratica della chiesa esprimeva una tendenza conservatrice di tipo "integralistico", cioè di dominio politico della religione -checché ne pensi la storiografia cattolica, per la quale "se tra i costituzionali ci furono dei buoni preti, nel campo refrattario furono tutti eccellenti"(come dice Rops. Da noi di recente Vittorio Messori ha avuto il coraggio di parlare di "farsa della Bastiglia", di rivoluzione come di "un mix di ridicolo e di orrore", paragonando "il popolo vero" al "popolo della controrivoluzione"!). Però è anche vero che il modo in cui il governo cercò di varare la riforma non poteva favorire il consenso di quei cittadini-cattolici ancora incerti sulla gestione rivoluzionaria dell'89. I quali, proprio per questo,questo, avrebbero facilmente potuto porre delle obiezioni sulle questioni non tanto di merito quanto di metodo. Certo, non nel senso che potevano avanzare delle motivazioni per respingere lo strumento in sé di una Costituzione 'civile' del clero (tale sensibilità allora mancava), ma nel senso che potevano rifiutare che una riforma così radicale della chiesa avvenisse senza una preventiva consultazione della base. Come noto, il legislatore costituzionale si difese da queste accuse sostenendo che il testo, essendo appunto "civile", non aveva carattere 'antidogmatico'. In teoria era senz'altro così, di fatto però la modifica dell'istituzione canonica del clero contraddiceva a norme amministrative fondamentali della chiesa romana, acquisite da secoli, sebbene si potessero trovare ampie e documentate conferme nella tradizione dei Padri, nella chiesa ortodossa(1) e negli stessi paesi della Riforma. Il neo-eletto vescovo A. Lamourette scrisse che "l'essere chiamati dai suffragi del popolo, come nei primi tempi del cristianesimo, a esercitare il sacro ministero...era cosa onorevole e vantaggiosa per un pastore della chiesa". L'Assemblea in sostanza, se poteva avere ragione a livello ideologico (compatibilmente alle esigenze e alle possibilità di quei tempi), aveva però torto a livello politico; e il fatto che i refrattari fruissero di così vasti appoggi popolari, stava appunto a dimostrare che la direzione "classista" della rivoluzione non rispondeva in modo adeguato agli interessi delle masse. L'Assemblea chiese al clero il giuramento di fedeltà il 27 novembre 1790. I primi vescovi a farlo furono Grégoire, Talleyrand e Gobel. Molti parroci refrattari cominciarono ad essere sostituiti da vicari in cerca di parrocchia, da ex-religiosi, da seminaristi giovanissimi o da vecchi preti che, disposti a giurare, venivano eletti col suffragio popolare. La chiesa giurata prese così a organizzarsi, pur fra mille difficoltà e resistenze, che misero a disagio un'Assemblea incerta sul da farsi. A giurare fu quasi il 60% di coloro che erano tenuti a farlo: a Parigi fu la stragrande maggioranza. Talleyrand, per togliere alla curia romana il pretesto di accusare il clero costituzionale d'esser caduto nell'eresia presbiteriana (che affida al consiglio dei preti l'amministrazione di tutta la chiesa), decise di consacrare due vescovi. Gobel, divenuto arcivescovo di Parigi, lo imita ordinandone altri 36. La rapidità di queste sostituzioni si spiega anche con la bassa considerazione in cui il gallicanesimo teneva il papato. E' solo a questo punto che Pio VI rende pubblica la sua condanna della Costituzione civile del clero. Prima di farlo, naturalmente, chiede ai vescovi refrattari di avanzare una formale richiesta d'intervento, affinché dimostrino la loro subordinazione alla Santa sede. E così con il breve Caritas interdice ai vescovi di nuova nomina l'esercizio del ministero e minaccia di scomunica tutti i preti costituzionali che non avessero ritrattato il giuramento entro 40 giorni. Poi con il breve Quod aliquantum attacca direttamente la Costituzione del clero, facendo il punto sull'opinione della chiesa ufficiale in merito a tutta l'esperienza rivoluzionaria francese. Senza alcuna possibilità di appello ("dall'inizio alla fine -sono le sue parole testuali- non vi si trova nulla che non sia pericoloso e condannabile"), il pontefice rifiuta praticamente tutto: la libertà di religione, l'uguaglianza degli uomini, l'abolizione della primazia e giurisdizione della Santa sede, il potere dei sinodi locali sui vescovi, lo stipendio statale per il clero, l'esproprio dei beni, la soppressione degli ordini e dei voti. Non accetta neppure il potere dell'Assemblea sui vescovi, asserendo che lo scopo della rivoluzione era quello di "annientare la religione cattolica e con essa l'obbedienza dovuta ai re" (in realtà la Costituzione del clero toccava solo un aspetto veramente spinoso per i cattolici francesi: il primato del papa. Che poi questo principio sia stato usato dai conservatori per motivazioni tutt'altro che ideali, questo è un altro discorso). Pio VI paragona inoltre l'Assemblea ai valdesi, ai begardi, ai seguaci di Wiclef, a Lutero e Calvino, a Marsilio da Padova e Jean de Jandun, ovvero ai 'peggiori' eretici e scismatici degli ultimi secoli. Naturalmente conferma in toto il Concordato del 1516, anche se, in via diplomatica, per non rompere i rapporti con la monarchia, afferma di condividere "alcune cose" del nuovo regime stabilitosi in Francia. Di fatto però egli rivolgerà insistenti appelli alle potenze cattoliche europee nonché a Caterina II di Russia e a Giorgio III d'Inghilterra perché venissero in aiuto del re francese contro i suoi stessi sudditi e perché alla Santa sede venissero restituiti Avignone e il contado Venassino. Ora, chiunque si rende conto che in tali condizioni dialogo proprio non poteva esserci, né poteva esistere per la chiesa gallicana (giurata o refrattaria qui non importa) la possibilità di rivedere anche uno solo degli articoli del Concordato del 1516. La lezione della Germania, dell'Inghilterra e di tutti gli altri Paesi protestanti era sufficiente per impedire qualunque trattativa, per cui la posizione del pontefice si poteva riassumere in questa paternalistica offerta: "per calmare e moderare il Terzo stato, abbiamo ordinato di sospendere l'esazione delle tasse". Ma subito dopo egli precisa, risentito: "Questa nostra generosità è stata ripagata dall'ingratitudine". Al di fuori di questo breve, il papa, per bocca del segretario di stato, card. Zelada, rifiutò anche l'idea dell'arcivescovo refrattario moderato, Boisgelin, di attribuire ad un concilio della chiesa gallicana il diritto di giudicare sul conferimento o ritiro dell'istituzione canonica. Col che egli dimostrava di non avere alcuna intenzione di avallare le classiche tesi del gallicanesimo, secondo cui l'ultima vera istanza della chiesa risiede nel concilio ecumenico, mentre la giurisdizione spirituale e pastorale dei vescovi proviene direttamente da Cristo e non dal papa. Dal canto suo l'Assemblea, invece di far leva, adeguando il proprio comportamento, sugli ideali di uguaglianza e di giustizia che il basso clero e il laicato cattolico manifestavano, invitandoli, senza forzarne la volontà, a rendersi consapevoli che il pontefice e tutta la curia romana avevano attaccato non solo la Costituzione del clero ma anche la Dichiarazione dei diritti umani; invece di approfittare di questa mossa sbagliata della Santa sede prospettando l'ipotesi di poter indire un concilio nazionale per discutere la ratifica della Costituzione, preferisce decretare, incurante delle proteste dei costituzionali, la libertà di culto, seppure in edifici privati, per i preti refrattari. I quali, accortisi della debolezza del governo, organizzano subito varie iniziative sovversive. Sicché nella prima metà del '92 l'Assemblea si troverà brutalmente sospinta dalla forza degli eventi verso una strada senza uscita: sia che si prosegua sulla linea scismatica, sia che si cerchi un compromesso con lo stato pontificio, il rischio è sempre quello di veder minacciati o comunque fortemente rallentati i progressi della rivoluzione. Una soluzione veniva offerta da coloro che propendevano per l'istituzione di un culto civico, come poi si farà, ma per il momento l'inizio della guerra con l'Austria e la Prussia, e soprattutto il rovesciamento della monarchia non potevano portare -a giudizio dell'Assemblea- che all'adozione di metodi drastici e coercitivi. "Poiché la guerra esterna e la guerra civile continuavano -dirà con acume Soboul- e la borghesia rifiutava l'appoggio popolare per timore della democrazia sociale, una necessità ineluttabile portava la Repubblica dei proprietari a rafforzare a poco a poco, dietro la facciata liberale, i poteri dell'esecutivo"(in La rivoluzione francese, ed. Newton). Naturalmente la storiografia cattolica ha tutto l'interesse ad affermare che "la maggioranza dei vescovi e gran parte dei preti ritenne inaccettabile la Costituzione civile, in quanto essa misconosceva l'autorità del papa sui vescovi e sulle chiese locali"(così ad es. J. Comby in Concilium, n 1/89). In realtà il "misconoscimento" fu solo un pretesto e i costituenti lo avvertirono come tale. La vera causa del rifiuto va invece vista nel fatto che la radicale riforma della chiesa non passava per il tramite del collegio episcopale, come per tradizione ci si doveva aspettare, ma piuttosto per quello dell'intellighenzia laica progressista, più o meno credente e praticante, cui volentieri si associarono i prelati di vedute lungimiranti. In un primo momento, infatti, i vescovi refrattari, pur opponendosi alla riforma, non condivisero minimamente la linea papale di condanna senza appello della Dichiarazione dei diritti. Proprio per questo motivo la vera differenza fra l'alto clero conservatore e quello democratico non stava -come vuole P. Eicher (in Concilium, cit.)- semplicemente nel fatto che quest'ultimo era convinto di poter conciliare le funzioni della chiesa con le libertà fondate sui diritti dell'uomo, o nel fatto di aver scelto la repubblica in luogo della monarchia. La differenza non stava tanto in astratte considerazioni filosofiche o giuridiche, quanto piuttosto nell'esigenza di salvaguardare un determinato potere politico ed economico. I conservatori erano favorevoli più che a una Costituzione "civile" del clero a una Costituzione 'clericale' dello Stato: nel senso cioè che il potere civile avrebbe dovuto ammettere, specie nelle questioni morali o di principio, una stretta subordinazione del trono all'altare, o comunque della rivoluzione alla religione. Quando poi i vescovi giurati, spogliati del loro potere economico, si accorgeranno che la repubblica poteva benissimo fare a meno di loro, in quanto non si riconosceva alla chiesa cattolica (romana e gallicana) alcun vero ruolo politico-ideale, il passaggio nelle file dei conservatori per molti diverrà automatico. La compatibilità con i principi rivoluzionari non avrebbe certo potuto implicare, per costoro, la fine del protagonismo politico del cattolicesimo. Anche un intelligente vescovo come Grégoire risentì di questa limitata impostazione del problema. La sua speranza era quella che si formasse un cittadino nel contempo democratico di fronte allo Stato e credente di fronte alla chiesa. Ma quando si renderà conto che per la rivoluzione le due identità potevano anche marciare separate, in quanto la fede -essa diceva- appartiene, nel migliore dei casi, alle mere opzioni di coscienza, la sua posizione muterà colore, benché sempre nei limiti della legalità. (1) Quanto forti fossero avvertiti, nell'ambito ecclesiale più progressista, i rapporti fra cattolicesimo e ortodossia, lo attestano due importanti contributi di Grégoire, assai poco noti al pubblico italiano: Progetto di una riunificazione della chiesa russa con la chiesa latina (1799) e Memorandum sui mezzi per giungere alla riunione delle chiese greca e latina (1814). DAGLI STATI GENERALI ALLA COSTITUENTE. LE PRIME RIFORME RELIGIOSE Nel maggio 1789, sotto la pressione del deficit finanziario dello Stato e per la difficoltà d'imporre nuove tasse senza consultare l'intera nazione, vennero convocati gli Stati generali, su proposta dell'arcivescovo Loménie de Brienne. Il primo problema da risolvere era quale sistema di votazione da adottare: se per ordine o nominale, come reclamava il Terzo stato, il quale, avendo ottenuto dal ministro Necker un numero doppio di rappresentanti, poteva disporre da solo della metà dei voti. Il regolamento regio per l'elezione dei deputati del clero aveva finito col favorire i parroci (che avrebbero votato personalmente), mentre i conventi e i capitoli erano soltanto rappresentati da delegati. Nell'ambito dell'Assemblea, e di fronte al re, preti e vescovi risultavano giuridicamente paritetici, anzi i primi superavano i secondi di molte unità (208 su 296). Il 13 giugno tre curati decisero di trasferirsi dalla sala del loro ordine a quella del Terzo stato. Le defezioni, col passare dei giorni, si moltiplicarono. Finché, dopo l'autoproclamazione in Assemblea nazionale proposta dal prete Sieyès, il clero, con pochi voti di maggioranza, deliberò di unirsi alla borghesia. Su questa decisione due cose almeno vanno dette: anzitutto non è vero -come sostiene in genere la storiografia cattolica- ch'essa risultò decisiva ai fini dell'istituzione dell'Assemblea costituente, avendo fatto acquisire alla borghesia la maggioranza. In realtà avvenne proprio il contrario: l'ordine del clero decise di unirsi al Terzo stato solo dopo che questo aveva manifestato la chiara intenzione di opporsi al re e alla nobiltà. Senza la volontà politica della borghesia, il basso clero, che pur apparteneva per origine sociale al Terzo stato, difficilmente sarebbe arrivato alla rottura con i prelati, o forse vi sarebbe arrivato seguendo altre strade (ad es. l'eresia. Qui anzi ci si può chiedere se non sia stata proprio la mancata realizzazione di una riforma protestante francese a impedire il formarsi di una valvola di sfogo per le acutissime contraddizioni sociali che travagliavano l'intera nazione: forse che tale riforma non si ebbe proprio perché l'autonomia gallicana la rese per così dire meno urgente?) In secondo luogo è senza dubbio limitativo sostenere, come vuole ad es. Dansette, che il basso clero si unì al Terzo stato "per gelosia verso l'alto clero". Basta leggersi alcuni brani dei famosi 60.000 cahiers de doléances per convincersi di come e quanto i problemi si ponessero più sul terreno sociale e meno su quello personale. "Di tutti gli abusi che esistono in Francia -viene detto nel cahier del visconte di Mirabeau, militante del Terzo stato- quello che maggiormente affligge il popolo e più fa disperare i poveri è l'immensa ricchezza, l'oziosità, le esenzioni [fiscali], il lusso inaudito dell'alto clero. Queste ricchezze si sono in gran parte formate col sudore dei popoli, sui quali il clero percepisce un'orribile imposta che va sotto il nome di decima; essa assorbe ogni dieci anni a vantaggio di illustri fannulloni la totalità del reddito agricolo [annuale] del regno". E più avanti: "Le spese per le chiese, i presbiteri, i cimiteri sono a carico delle comunità, che tuttavia continuano a pagare per battesimi, matrimoni, sepolture, senza che la decima venga diminuita. I poveri non sono più soccorsi e pagano la decima"(vedi il libro di D. Menozzi, Cristianesimo e rivoluzione francese, ed. Queriniana. Ora anche la Cinque lune ha pubblicato qualche brano dei cahiers). Sotto accusa anche i monaci e il seminario locale, che percepiscono una decima in covoni di grano dalla comunità, mentre in cambio non danno nulla. Il canonico, dal canto suo, si differenzia solo perché la percepisce in moneta. Non si chiedeva solo la soppressione degli abusi del sistema beneficiario, il miglioramento delle condizioni dei curati a congrua, il divieto di cumulare più benefici, l'obbligo di residenza dei vescovi nella diocesi e la loro elezione da parte del capitolo (contro il Concordato del 1516), e poi il conferimento delle cariche ecclesiastiche in base ai meriti e all'anzianità, la soppressione delle tasse per matrimoni e sepolture e delle annate (quelle pagate al papa), la fine della decima e delle sperequazioni fiscali che dividevano i tre ordini dello Stato, e poi ancora lo scioglimento delle congregazioni religiose, la diffusione di centri d'istruzione per i giovani: non si chiedeva solo tutto questo e altre cose ancora direttamente collegate alle discriminazioni di carattere sociale; si chiedeva anche di modificare alcune tradizioni di vita ecclesiale che ancora oggi permangono immutate nell'ambito del cattolicesimo. Si legge, p.es., nel quaderno di Chalais: "Che tutti i preti si sposino. La tenerezza delle loro spose risveglierebbe nei loro cuori la sensibilità, la riconoscenza, la pietà -così naturali per l'uomo- che i voti di castità e di solitudine hanno spento in quasi tutti coloro che li hanno pronunciati". Proprio queste rimostranze hanno indotto certa storiografia cattolica, meno conservatrice di quella che nella rivoluzione francese (si pensi a Taparelli d'Azeglio o a Del Noce) vede il culmine di una 'disgrazia' cominciata col Rinascimento e la Riforma protestante, una disgrazia dilatatasi a macchia d'olio con la società capitalistica ed esplosa, assumendo un'espressione 'demoniaca' nei paesi comunisti; si diceva, proprio le doglianze dei cahiers hanno indotto storici e intellettuali come Burke e Taine (per l'Italia bisogna pensare a Papi, Cuoco, Botta, Manzoni...) a riconoscere l'esigenza di un "riformismo forte" nell'ambito della chiesa settecentesca. Ma la tesi fondamentale di questa corrente liberal-utopistica fu quella che vedeva nella rivoluzione un serio ostacolo al processo di graduale evoluzione verso il superamento del vecchio regime: processo che - a suo giudizio- era stato inaugurato dai sovrani "illuminati" e che sicuramente avrebbe reso inutile qualunque rivolgimento traumatico. Pur di ridimensionare l'importanza della rivoluzione francese, certi storici cattolici (si pensi p.es. a V.Giuntella) sono addirittura propensi a considerare la rivoluzione americana o anche quella inglese del secolo precedente, molto più democratiche nei contenuti e nei metodi (il termine più usato qui è "non violenza" ovvero "rivoluzione incruenta". Vedi anche le tesi dell'ultraconservatore F. Furet). Eppure tutti sanno che la Costituzione americana del 1787, al pari della rivoluzione 'parlamentare' inglese, fu soltanto il frutto di un compromesso fra la borghesia e i latifondisti (negli Usa c'erano i piantatori del sud), cui le masse popolari cercarono di porre rimedio rivendicando l'importante Bill of rights. Se poi si vuole sostenere che i principi democratici della borghesia trovarono una loro prima applicazione nella Dichiarazione americana d'indipendenza del 1776, ebbene allora si deve aggiungere che tale Dichiarazione, per quanto non permettesse politicamente la formazione d'uno Stato unitario dell'America (in questo senso era meno avanzata della Costituzione del 1787), rifletteva le posizioni più progressiste proprio della filosofia francese (specie la linea di Rousseau), per cui l'avversione al regime di privilegio risultava superiore a quella della stessa Dichiarazione francese dei diritti umani (ad es.non si prevedeva la proprietà come diritto "naturale" ma solo come diritto 'civile' connesso al lavoro). Oltre a ciò bisogna precisare che se nelle colonie americane la rivoluzione non sviluppò una particolare ostilità nei confronti della religione, fu proprio a causa del pluralismo delle confessioni qui largamente rappresentato, frutto della rottura dell'unità cattolica europea. Ma procediamo. I chierici collaborarono con entusiasmo all'interno della Costituente: forti delle loro tradizioni gallicane, neppure per un istante si chiesero in che misura Roma avrebbe approvato il loro comportamento. Dall'agosto al novembre del 1789, dopo la presa della Bastiglia, la rivolta delle città e delle campagne (la cd. "grande paura"), l'Assemblea prenderà tre decisioni fondamentali: 1) l'abolizione di tutti i privilegi feudali (decime, annate (1), franchigie ecclesiastiche in materia d'imposte, diritti signorili, ecc.); 2) la nazionalizzazione delle proprietà immobiliari della chiesa (terre, foreste, beni derivanti da fondazioni, ospedali, scuole ecc.); 3) il sostentamento del clero da parte dello Stato per l'esercizio del ministero. Provvedimenti, questi, assolutamente rivoluzionari rispetto all'epoca in cui vennero adottati. Il primo incontrò il consenso di tutti i cittadini e di tutti i cattolici non privilegiati, cioè della stragrande maggioranza della nazione. Anche molti vescovi vi acconsentirono: un po' per convinzione, un po' perché impauriti dall'assalto della Bastiglia. Si noti, in questo senso, come la storiografia cattolica, messa alle strette, si faccia vanto del fatto che "le teorie che la rivoluzione francese ha cercato di mettere in pratica nei confronti della chiesa e della religione non sono nate nel cervello di uomini di Stato bensì di uomini di chiesa, di teologi"(cfr L. Rogier e altri, che ovviamente danno un giudizio molto pesante su questi ecclesiastici, nella loro Nuova storia della chiesa, ed. Marietti 1976). Ciò tuttavia non dimostra la superiorità della religione in generale o del cattolicesimo in particolare, quanto semmai la dipendenza dell'ideologia religiosa dalle concrete esigenze degli uomini, morali e materiali, nonché dall'evoluzione dominante del pensiero laico progressista. Il secondo provvedimento -resosi necessario a causa della crescente crisi finanziaria, dovuta all'impossibilità di riscuotere le tasse dopo i disordini di luglio- venne naturalmente accettato con molte riserve, ma grazie alla mediazione del vescovo di Autun, Talleyrand -che Dansette, con molta superficialità e pregiudizio, qualifica come "il più empio, il più corrotto, il più cinico fra tutti quelli dell'antico regime" -si riuscirono ad ottenere 568 voti contro 346. A tale proposito ci pare alquanto riduttivo sostenere che "l'Assemblea era assillata dallo spettro del fallimento più che dall'ideale della laicizzazione" (vedi l'opera citata dello Jedin). Se gli ideali vengono realizzati dietro la spinta di esigenze concrete, ciò non significa ch'essi siano poco importanti o poco sentiti dagli uomini che li manifestano. Il fatto è che per realizzare determinati ideali rivoluzionari (e questo della confisca era avvertito in Francia ben prima dell'89) occorre la volontà e la partecipazione democratica delle masse. Altrimenti gli ideali sono soltanto, nel migliore dei casi, il frutto della elaborazione teorica di qualche intellettuale progressista, cioè un'utopia. Non è forse significativo che nell'Assemblea la proposta della confisca sia stata avanzata da nobili di idee liberali, e che i vescovi non abbiano fatto alcun obbligo di coscienza ai fedeli di opporvisi, e che persino i semplici sacerdoti si siano sentiti in dovere di rinunciare ai loro diritti casuali o di stola? Se non fosse esistito un forte movimento spontaneo di protesta, protrattosi per anni e anni, avrebbero gli ordini al potere rinunciato con così relativa facilità ai loro privilegi e immunità? Il terzo provvedimento rappresentava la contropartita all'incorporazione coatta delle proprietà ecclesiastiche. Sostenuto dalla stragrande maggioranza del basso clero, che così poteva percepire un reddito di molto superiore a quello pre-rivoluzionario, il compromesso trovava consenzienti anche le frange meno conservatrici dell'alto clero, le quali in ogni caso riuscivano ad ottenere che il cattolicesimo, pur nel riconoscimento giuridico della libertà di religione, sancito dalla Dichiarazione dei diritti dell'uomo e del cittadino (votata il 26 agosto), costituisse l'unica religione i cui ministri erano stipendiati dallo Stato. Dal canto suo quest'ultimo s'incaricava di provvedere all'assistenza dei poveri, degli ammalati e all'insegnamento (ivi incluso il sostegno finanziario a quello dei seminari diocesani). A ben guardare però lo Stato non trasse un vero vantaggio economico da questa nazionalizzazione, a motivo del fatto che l'immissione contemporanea sul mercato di una così grande quantità di terre ne fece rapidamente precipitare il valore. Correlato a questo fatto è l'altro, quello degli "assegnati": una sorta di "buoni del tesoro" il cui valore -secondo il governo- doveva essere equivalente a quello delle proprietà ecclesiastiche confiscate. In pratica lo Stato li emise fingendo di aver già incamerato l'importo complessivo delle terre: il che presupponeva, ovviamente, un reciproco rapporto di fiducia tra cittadini e Stato. Tuttavia, essendo una cartamoneta convertibile solo in terre a un tasso del 5%, il suo abuso portò subito a una violenta inflazione, al punto che il prezzo del pane aumentò di mille volte in 4 anni! Nel contempo però l'operazione fece ottenere al governo un vantaggio politico: "borghesi e contadini, indipendentemente dai loro sentimenti religiosi -come vuole Dansette-, diventarono alleati della rivoluzione: e reagiranno contro tutti i tentativi di ritorno al passato che potessero compromettere i loro interessi"(naturalmente col termine 'contadini' va qui intesa la borghesia rurale). La vendita dei cosiddetti 'beni neri' finirà solo alla vigilia del Concordato del 1801. Altri decreti molto importanti furono quello emanato il 22 dicembre 1789, col quale si secolarizzò la direzione generale dell'insegnamento, togliendo ai vescovi, per affidarla alle amministrazioni dipartimentali, la sorveglianza dell'educazione pubblica; nonché quello del 24 settembre 1789, col quale si ammisero ai pubblici uffici tutti i protestanti. Due anni dopo quest'ultimo provvedimento venne esteso anche agli ebrei. A favore dell'emancipazione politico-giuridica degli ebrei s'impegnò assiduamente l'abbé Grégoire (cfr. il Saggio sulla rigenerazione fisica, morale e politica degli ebrei, 1788) Si è detto della Dichiarazione dei diritti. L'art. 10 prevedeva la piena libertà di religione (non però anche quella 'dalla' religione). Il decreto del 13 aprile 1790 che definisce il criterio interpretativo del suddetto art. 10, precisa che l'Assemblea nazionale non poteva riconoscere esplicitamente il cattolicesimo come "religione della nazione" e il suo culto come "il solo culto pubblico autorizzato", per quanto -si aggiunge- la devozione dell'Assemblea a tale culto "non può essere messa in dubbio, dal momento in cui questo culto sta per diventare il più rilevante capitolo della spesa pubblica". In pratica il legislatore, subito dopo aver messo sullo stesso piano giuridico tutte le religioni, le distingue su quello politico. Questa ambiguità, tipica dell'ideologia borghese, sarà alla fonte di tutte le future contraddizioni nel rapporto fra Stato e chiesa: non solo perché la rivoluzione troverà sempre grandissima difficoltà ad affermare un proprio carattere laico e aconfessionale, ma anche perché i cattolici faranno di tutto per non perdere quei pochi privilegi che l'Assemblea aveva loro in un primo momento concesso.

 
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